5 février 2013
le paludisme en Afrique
- Les populations africaines sont terriblement affectées par le Paludisme
Le paludisme est causé par un parasite du sang transmis d’une personne à l’autre par la piqure de moustiques. En l’absence d’un traitement prompt et efficace, le paludisme peut être fatal.
85 % de tous les cas de paludisme et 90 % des décès dus à cette maladie à l’échelle mondiale sont concentrés dans la Région Africaine.
Le paludisme cause des dépenses évitables et parfois aux conséquences catastrophiques pour les ménages en particulier les plus pauvres et retarde le développement des communautés et nations Africaines affectées. - Mères et enfants
85% de tous les décès dus au paludisme surviennent chez les enfants de moins de cinq ans. Le paludisme est responsable d’anémie et de nombreuses complications pendant la grossesse et chez les nouveaux nés. - Personnes vivant avec le VIH
Les Personnes vivant avec le VIH/SIDA ont un risque plus élevé de présenter des accès de paludisme et de souffrir de formes graves. - La lutte contre le paludisme contribue à l’atteinte de plusieurs Objectifs du Millénaire contre le développement
Il s’agit en particulier de l’Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) visant à réduire de deux tiers, d’ici 2015, la mortalité des enfants de moins de cinq ans. La lutte contre le paludisme contribue également à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement relatifs à la réduction de la pauvreté, à l’éducation et à la santé maternelle. - Les dirigeants africains sont engagés pour la réduction du fardeau du paludisme.
Lors des sommets de l’Union Africaine tenus à Abuja en 2000 et 2006, les Chefs d’Etat et de Gouvernement Africains se sont engagés à faire reculer le paludisme en Afrique par leur leadership pour l’accès universel des populations exposées aux interventions essentielles de prévention et de traitement. - L’OMS promeut la mise en œuvre à large échelle des interventions à bon rapport coût/efficacité.
L’OMS, en collaboration avec les partenaires internationaux continentaux et nationaux fait un plaidoyer et donne des directives et orientations ainsi qu’une assistance technique pour le passage à l’échelle des interventions essentielles de contrôle du paludisme en vue d’inverser l’incidence du paludisme d’ici à l’horizon 2015. - Le fardeau du paludisme peut être réduit en Afrique.
Grace à la généralisation de l’utilisation des Moustiquaires Imprégnées d’Insecticides (MII), des pulvérisations intra domiciliaires d’insecticides (PID) à effet rémanent, du traitement préventif du paludisme pendant la grossesse, et des Combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTAs), dix pays de la Région ont réussi à réduire d’au moins 50 % les cas de paludisme entre 2000 et 2008. - Le renforcement des systèmes de santé et l’accélération du contrôle du paludisme ont des effets bénéfiques réciproques.
L’accès aux services et interventions de prévention et de soins, l’approvisionnement en médicaments et commodités de bonne qualité, la capacité de diagnostic par les tests rapides et la microscopie ainsi qu'une bonne surveillance, un suivi et l’évaluation des programmes permettent de progresser vers les cibles nationales et internationales et les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). - L’implication de toutes les parties prenantes est nécessaire pour intensifier la lutte contre le paludisme
L’appui de tous les partenaires au développement aux programmes nationaux de lutte contre la maladie, de santé maternelle et infantile, et d’éducation doit être intégré dans un contexte d’environnement et de développement durable. - La prévention et les soins de santé à base communautaire sont indispensables au succès dans la lutte contre le paludisme
Toutes les communautés africaines doivent s’approprier la lutte contre le paludisme, contribuer aux ressources humaines et financières et forger des alliances pour vaincre ce fléau millénaire.
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